Le système d’éducation européen actuel est conçu pour produire de « bons employés » et peu d’employeurs.
Les connaissances académiques ou même professionnelles telles qu’elles sont présentées ne permettent pas vraiment d’aborder la thématique de la gestion financière.
En outre, un bon classement en fin d’année scolaire continue d’obséder les élèves et est même encouragé par certaines écoles… Pourtant une question se pose : est-ce vraiment ce qui est important ?
Car devenir le meilleur juste pour le titre, sans aucun autre but ne mènera pas loin…
Robert Kiyosaki aborde justement la question de l’éducation financière dans deux de ses ouvrages : « Rich Dad Poor Dad » ainsi que « Why A students work for C students » où il explique que dans certains milieux ce sont les parents qui transmettent leur savoir sur le sujet à leurs enfants.
Malheureusement, éduquer sa progéniture aux notions financières n’est pas vraiment dans nos mœurs où l’argent est encore un sujet tabou.
C’est alors qu’en privant ses enfants de cette éducation financière, ils risquent fort probablement d’être « vendus » comme « esclaves des temps modernes » que nous nommerons – le salariat.
Les banquiers interrogés sur le sujet, font état d’un pourcentage énorme de personnes qui ne savent absolument pas compter, sécuriser, économiser leur argent ! Ces chiffres sont étonnants et pourtant vrais. Et ce, peu importe le niveau d’études.
Le savoir académique n’a jamais mis quelqu’un à l’abri d’un licenciement et ce, quel que soit le montant du salaire ou son statut dans une entreprise.
L’enfant a besoin dès son plus jeune âge d’une éducation complémentaire sur le sujet de l’argent ; afin d’être sensibilisé à la manière de dépenser et de sécuriser son capital.
Beaucoup de jeunes gens rêvent d’entreprenariat, mais peu se lancent par manque d’éducation financière et par crainte. Crainte soit disant bien fondée, comme la perte d’emploi ou ne pas recevoir une paye à la fin de chaque mois ou encore par peur de l’échec social. Autant de barrières qui s’érigent en leur occultant les possibilités de réussite.
Un rapide comparatif de ce que l’école apporte vs la mentalité de ce qu’une éducation financière apporte :
Système Scolaire | Education Financière |
Avidité | Générosité |
Combien d’argent je peux me faire ? | Combien d’argent je peux générer pour aider les autres ? |
Trouver un travail avec un bon salaire | Créé des postes avec de bons salaires |
Grimper les échelons de la société | Comment créer de grandes sociétés avec des échelons |
Sécurité de l’emploi | Liberté financière |
N’a-t-on pas tous secrètement envie de coller à la citation de John Kennedy, « Ne vous demandez pas ce que le pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays » ?
Qui doit être le plus intelligent ? L’employé ou l’employeur ?
Les valedictorians obéissent à des règles, travaillent dur, aiment apprendre, MAIS, ne sont pas novateurs.
Ils sont performants à l’intérieur d’un système, ont potentiellement moins d’envie et de chance de changer.
Le futur appartient à ceux qui embrassent le changement, qui anticipent les besoins, répondent aux opportunités avec passion, créativité et agilité.
L’école enclave les bons étudiants à s’auto-satisfaire de leur intelligence. Ils fuient la possibilité d’échouer.
L’étudiant studieux d’hier est aujourd’hui l’employé qui souhaite faire les choses parfaitement « in the frame ».
Il souhaite tout voir en noir ou blanc. L’école veut faire croire qu’il n’existe que les 2 côtés d’une pièce.
L’employeur aura des challenges, des problématiques qui lui demanderont la capacité d’utiliser la tranche – de cette fameuse pièce à 2 faces – comme une position stratégique pour voir la situation rencontrée sous un angle différent.
Je ne fais nullement la critique des étudiants studieux, chacun ayant droit à sa propre réussite.
J’étais moi-même, cette « élève modèle » jusqu’au jour où j’ai pris conscience qu’il fallait que certaines choses dans mon attitude et perception professionnelle changent afin que mes finances changent aussi.
En conclusion, ce qui est important dans la vie n’est pas combien d’argent vous gagnez aujourd’hui, mais combien vous réussissez à économiser pour investir dans des sources de revenus passifs futurs.
Les pauvres travaillent pour de l’argent vs les riches font travailler leur argent.
Les sources de revenus passifs sont multiples – l’immobilier, les droits d’auteur, des actions, des brevets, un CEO à la tête de votre entreprise, etc…
Vous êtes salarié avec des rêves à concrétiser ; vous êtes entrepreneur avec des ambitions de réussite pour votre business ou vous êtes jeunes parents avec la responsabilité d’éducation de vos enfants, je vous encourage à développer vos capacités financières afin de vous permettre d’avoir un impact motivant pour ceux qui vous entourent et pour vous-même.
The Mind vous transmettra des informations concrètes qui ont de la valeur et qui pourront être mises en action sans plus tarder.